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Una nota de Libération, uno de los más famosos y respetados periódicos franceses, menciona que Nicolás Sarlozy y su esposa, la cantante Carla Bruni, se hospedaron en “El Tamarindo”, un hotel de lujo propiedad de Roberto Hernández. Hasta ahí todo normal. Sin embargo, el rotativo galo da a entender que Roberto Hernández (ex dueño de Banamex, furibundo enemigo de López Obrador y quien ahora acaba de comprar acciones de Citigoup), está ligado al narco. Eso se sabe y se dice en Francia. Acá, en México, pocos se atreven a mencionarlo Y menos Televisa: Hernández es accionista de la televisora. Vaya, ¡de qué cosas se entera uno! Abajo la nota de Libération en francés, con todo y foto…
Nicolas Sarkozy s’est-il fait inviter par un milliardaire mexicain lors de sa visite au Mexique? Un homme qui, de plus, traînerait un passé trouble lié au narcotrafic.
Nicolas Sarkozy et Carla Bruni-Sarkozy, lundi, lors de leur visite au Mexique. (REUTERS)
Nicolas Sarkozy aime les milliardaires et leurs invitations. Après le yacht de Bolloré, et les vacances dans une magnifique villa à Wolfeboro, aux Etats-Unis, le Président s’est-il fait inviter par un milliardaire mexicain pour quelques jours de farniente en marge de sa visite officielle au Mexique le week-end dernier ?
Alors que l’Elysée assure que les frais de séjour du couple présidentiel ont été pris en charge par l’Etat mexicain, RTL affirme que Nicolas Sarkozy et Carla Bruni-Sarkozy auraient séjourné dans la propriété d'un banquier milliardaire, l'une des plus grosses fortunes du Mexique, Roberto Hernandez Ramirez, membre du conseil d’administration de Citigroup. Ils se sont ensuite rendus dans l'hôtel de luxe El Tamarindo, propriété du milliardaire.
Selon RTL, un haut diplomate mexicain qui requiert l’anonymat assure que «ce n’est sûrement pas la présidence du Mexique qui a payé pour un séjour hors d’une résidence de l’Etat mexicain». Toujours sur la radio, le socialiste Mario di Constanzo, une figure de l'opposition mexicaine, annonce avoir saisi les autorités de son pays pour obtenir des explications.
Plus gênant, le milliardaire Roberto Hernandez Ramirez traînerait avec lui une lourde réputation, comme le souligne Rue89. «Dans les années 1990, il a été soupçonné au Mexique de faire transiter par ses propriétés de la cocaïne sud-américaine et de participer au blanchiment de l'argent de la drogue», écrit le site qui s’appuie sur un article du Boston Phoenix de 1999, intitulé «Clinton et ses copains narcos mexicains». L'article reprenait une enquête menée par le journal mexicain Por Esto.
A souligner que l’AFP, ce jeudi après-midi, n’avait toujours pas rédigé de dépêche sur cette polémique. En revanche, dimanche, une dépêche a annoncé l’escapade présidentielle dans l’hôtel. Mais selon le Canard enchaîné, «ne voulant pas troubler le couple présidentiel, ce n’est que dimanche que l’AFP a prévenu de l’escapade paradisiaque», qui avait débuté vendredi.
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